Intervention de Françoise Cartron

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 6 février 2013 : 1ère réunion
Autonomie des établissements scolaires et du bien-être des élèves — Audition de M. Vincent Chriqui directeur général du centre d'analyse stratégique cas

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

J'ai peur que mes propos précédents aient été pris pour l'expression d'une vision manichéenne. Ce n'était absolument pas mon intention et je tiens donc à les préciser.

L'échec se construit dès l'école maternelle, puis à l'école primaire, comme toutes les études le démontrent. A cet âge, la compétition entre les élèves n'apporte aucun bénéfice de l'avis de tous les pédo-psychiatres. Il est donc impératif de respecter les rythmes d'apprentissage propres à chaque élève en maternelle et à l'école élémentaire.

Considérons un moment l'apprentissage de la marche. Personne ne peut décider qu'un enfant doive marcher à neuf mois très exactement. De même, pourquoi fixerions-nous des délais rigides pour l'apprentissage de la lecture ? Sachons donner le temps qu'il faut aux élèves qui en ont besoin afin qu'ils acquièrent les fondamentaux. Les presser pour les faire entrer dans un moule uniforme ne peut que fragiliser leur scolarité et risque de les conduire à l'échec. Ce n'est pas de compétition dont l'école a besoin mais d'une différenciation fine des méthodes pédagogiques.

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