Pour compléter ma réponse à M. Jacques Legendre, il faut trouver un juste milieu. Il ne faut pas de classement-sanction qui démotive les élèves, surtout au collège. Il ne faut pas les stigmatiser. A côté de cela, une évaluation est utile pour pouvoir se positionner au sein de la classe. Sur la question de la carte scolaire et du classement des établissements, la carte a été assouplie. On connaît l'existant mais on ne sait pas comment l'affronter. On sait parfaitement mesurer le vrai apport d'un établissement. Ensuite, il faut faire de la pédagogie pour les parents afin qu'ils ne se laissent pas influencer par les classements.
Je partage les propos de M. Jean-Claude Carle sur le fait qu'il ne faille pas tourner le dos à notre histoire et à notre culture. Je suis également d'accord avec l'idée de mise en réseau des établissements, de mutualisation. Il y a beaucoup de manières de décliner l'autonomie.
Je suis également d'accord avec M. Michel Le Scouarnec sur le bâti qui doit passer par la concertation et sur les activités et projets collectifs portés par les classes qui ont des effets très positifs.
En réponse à M. André Gattolin sur la question du handicap, je vous renvoie à une note du CAS relative à la scolarisation des enfants en situation de handicap dans les pays européens. L'information sur le sujet est fragmentaire et insuffisante. Il est nécessaire d'améliorer les moyens, dont la présence d'auxiliaires de vie scolaire. La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a été une tentative dans ce sens, mais n'a pas donné tous les effets escomptés. Une des difficultés réside dans la liaison entre le médico-social et l'école. Je pense que l'école doit porter le projet pédagogique.
Je découvre le terme de « constante macabre » mentionné par Mme Françoise Férat, c'est le pourcentage de mauvaises notes que les enseignants se sentent obligés de mettre, sous la pression de la société. C'est le principe d'une évaluation.