Mais vous avez interrogé le ministre de l’intérieur.
J’ai donc dit – mais cela vaut pour l’ensemble du Gouvernement et, partant, pour le Premier ministre – que nous étions évidemment favorables à la plus grande transparence. Comme je l’ai déjà annoncé, tous les documents seront transmis, car il ne peut y avoir le moindre doute.
Ensuite, il appartient aux assemblées parlementaires, dont vous êtes soucieux de l’indépendance, notamment dans la gestion de leurs fonds, de faire en sorte que la plus grande transparence s’établisse. Toute l’action des présidents Bel et Bartolone va dans ce sens.
Enfin, dans le strict respect de la séparation des pouvoirs, Montesquieu étant ici une référence suprême, je vous invite tout de même à ne pas transformer le Sénat en une cour de justice chargée de régler vos conflits avec l’un de vos collègues ou une ministre. J’imagine que si vous avez des choses à dire à la justice sur l’utilisation de ces fonds, vous n’hésiterez pas à le faire dans les formes requises. Il n’est pas nécessaire de faire de cette séance de questions orales un règlement de comptes personnel avec lequel je n’ai rien à voir.