Monsieur le président, je n’y croyais plus ! D’ailleurs, les deux questions que je souhaitais aborder ayant déjà été posées par d’autres collègues, j’ai déjà obtenu des réponses.
Je remercie M. le ministre de sa réponse sur le fonds européen d’aide aux plus démunis. Ce fonds, qui s’élevait précédemment à 3, 5 milliards d’euros, n’est plus que de 2, 1 milliards d’euros, ce qui ressemble à une aumône. J’espère vigoureusement qu’il sera augmenté. Nous devons disposer d’outils de solidarité plus importants.
S'agissant de la politique agricole commune, sur laquelle M. Emorine m’a devancée, je rappellerai tout de même que les montants initialement prévus par la Commission en 2011 correspondaient, en euros courants, aux montants versés dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix lorsque l’Union comptait dix pays de moins. J’ajoute que la programmation future portera sur vingt-huit pays en comptant la Croatie. Si nous voulons atteindre les objectifs de compétitivité, de verdissement, il va falloir en tenir compte par une répartition plus équitable des aides.
J’en profite pour souligner qu’il serait temps de nous interroger sur l’utilité du maintien de droits à paiement unique, ou DPU, élevés dans des secteurs de production qui profitent de prix élevés – et qui en bénéficieront durablement, semble-t-il, d’après les prévisions. Je plaide en particulier en faveur d’une répartition plus favorable aux régions d’élevage, qui souffrent énormément.
Puisqu’il me reste encore quelques secondes de temps de parole, monsieur le ministre, je conclurai en disant qu’il faudrait enfin favoriser l’emploi dans l’agriculture. §