Permettez-moi tout d'abord de saluer la probité, l'élévation et l'humilité qui caractérisent l'ensemble de votre vie politique.
La question est en fait aujourd'hui de mettre en place une sorte de « petit plan Marshall » pour le Sahel, en recensant les infrastructures à mettre en oeuvre dans une Afrique où nous connaissons désormais 5 à 7 % de taux de croissance annuel, où la population sera dans vingt ans égale à celle de la Chine. Au Mali et au Soudan, l'écheveau politique est embrouillé, il n'y a plus d'État : comment faire ?