Tout plan d'aide est désormais intitulé « Marshall ». La situation est cependant différente. S'agissant du plan Marshall, il relevait de la responsabilité d'un Etat qui apportait son aide à d'autres Etats. Le cas présent est différent puisqu'il s'agit d'élaborer une stratégie de développement entre Etats.
Quel que soit le nom de ce plan, le problème réside essentiellement dans la capacité à convaincre les pays d'allouer des ressources communes très rapidement. J'insiste, le temps est primordial. J'ai été particulièrement attentif aux critiques d'un certain nombre de pays qui sont réticents à abandonner leurs ressources aux mains de l'ONU. Comme le moment est à l'urgence, j'entends beaucoup de déclarations de bonne volonté mais je ne veux pas que dans quelques mois la région retombe dans l'oubli.
Quant aux solutions post-militaires, la première étape consiste en la préparation d'élections. Avec 98 % de la population en capacité de voter, des élections peuvent être théoriquement organisées. Il convient préalablement d'élaborer les procédures nécessaires à leur bon déroulement.