J'ai apprécié la loyauté du ministre quand il a expliqué que les bons résultats de 2012 étaient dus aux deux gouvernements qui se sont succédé cette année. Pour 2013, l'ambition est de réduire le déficit à 3 % du PIB. Vous avez dit plusieurs fois, notamment lorsque vous étiez président de la commission des finances à l'Assemblée nationale, que les gouvernements avaient tendance à faire des prévisions exagérément optimistes. Aujourd'hui, vous prévoyez une croissance de 0,8 %, alors que tous les instituts prévoient au mieux 0,2 % ; qu'en est-il réellement ?