Je le sais, vous êtes un ministre très compétent. Aussi, je vous l’affirme : dans nos territoires de montagne, en proie à de grandes difficultés, il n’est pas possible d’alterner l’élevage et les cultures céréalières comme celle du maïs. Nous sommes bloqués : nous sommes contraints d’assurer constamment les mêmes productions.
Ces propos, quelque peu réchauffés, j’en conviens, pourraient certes vous agacer, mais je sais qu’il n’en sera rien. Du reste, pour convaincre, il est parfois nécessaire de se répéter.
Je dresserai un dernier constat : dans nos départements de montagne, les transports ne peuvent pas non plus être diversifiés. Nous n’avons ni canaux ni voies de chemin de fer, sur lesquelles les trains, au demeurant, rouleraient souvent à vide.
Voilà, sans rechercher les termes du vocabulaire technocratique parisien, le simple message d’un élu de la France d’en bas.