Monsieur le président, monsieur le Premier président de la Cour des comptes, mes chers collègues, la séance solennelle au cours de laquelle une assemblée parlementaire reçoit le rapport public de la Cour des comptes revêt toujours un caractère particulier, et plus encore aujourd'hui, dans le contexte économique et financier qui est le nôtre.
Monsieur le Premier président, ce rapport public est impressionnant à bien des titres.
D’un point de vue quantitatif, tout d'abord, il comporte 1 800 pages – 1 200 pour les observations et 600 pour les suites –, soit plus du double de celui de 2010. Si la courbe de progression se maintient à ce rythme, il atteindra 3 600 pages en 2016 !