J'ai été moi aussi surpris. Il faut renforcer le caractère obligatoire des campagnes de vaccination qui s'adressent à l'ensemble de la population - il s'agit des vaccins faits à la naissance : tétanos, coqueluche, diphtérie, rougeole, rubéole, oreillons - effectuées dans les premiers mois de la vie, ce qui en facilite le suivi. Le médecin traitant voit régulièrement les enfants jusqu'à ce qu'ils aient huit ou neuf ans : après cet âge, ils sont moins souvent malades. Il y a des droits, comme les allocations familiales, il faut mettre en regard des obligations !
Il y a aussi les campagnes de vaccinations facultatives, sur des populations ciblées. Pour l'hépatite B, les infirmières voient les complications immédiates dues au vaccin, mais rarement les effets de la maladie, peu fréquente : cela ne les incite guère à pousser à la vaccination. L'action de la Protection maternelle et infantile (PMI) est essentielle, plus encore que celle des centres de vaccination, car elle assure un suivi des populations en situation de précarité. Les carnets de vaccination sont devenus trop complexes, les protocoles changent tous les six mois... Revenons à la simplicité. Quant au carnet vaccinal électronique, rappelons-nous la difficulté que nous avons éprouvée à mettre en place le dossier médical personnel ! Il existe des carnets de santé, instaurés par Philippe Séguin, qui retracent tout l'historique du patient. Il faut les rendre électroniques.