Le problème est très préoccupant. La présence de distributeurs de presse fait partie de la qualité de vie à la française, et des éléments d'une bonne information du public.
J'ai consacré du temps, dans le passé, à la situation de Presstalis et des différentes messageries de presse. Les espoirs de stabilisation que je formulais alors ont été déçus par l'état de Presstalis, par les tiraillements entre les acteurs de la profession, par les opérations de blocage conduites par le syndicat du livre. J'ai participé à une émission récente sur le sujet, dans laquelle j'ai souhaité qu'un médiateur soit nommé par le Gouvernement. Cette proposition a été réalisée. Puisque le sort de Presstalis et le vôtre sont mêlés, qu'attendez-vous de ce médiateur ? Le problème n'est-il que financier ? Beaucoup d'argent public a déjà été débloqué. Y a-t-il matière à légiférer pour rendre le système plus efficace ?