Les problèmes de la distribution et de Presstalis en particulier ont trois causes principales : une baisse des volumes, la concurrence artificielle que se livrent les messageries et le problème social (manque de flexibilité et absence de réorganisation des métiers).
Le problème de la concurrence artificielle est en passe d'être réglé, je l'ai dit, puisque l'Autorité de la concurrence a décidé que les coûts spécifiques liés à la mission de service public de distribution des quotidiens devaient être mutualisé. Les MLP participeront aux charges qui ont été supportées jusqu'à maintenant par Presstalis, c'est logique. En outre, l'organisation doit être revue en visant la massification des volumes pour produire des économies d'échelle.
La médiation pourrait utilement se pencher sur le problème social. Je l'ai dit, il faut reconvertir 1 200 personnes... Si le médiateur peut étendre sa réflexion aux modalités de reconversion et à l'accompagnement social, de même qu'à une organisation différente en région et à Paris, c'est très bien.
La loi Bichet de 1947 repose sur un principe simple : soit on assure entièrement seul les ventes au numéro de son titre de presse, soit on en confie la distribution à un système coopératif, mais alors on lui confie l'intégralité de ses volumes. On ne peut panacher.