Monsieur le président, merci d'avoir organisé cette audition : j'en avais exprimé le souhait en séance car la crise appelle des réponses immédiates. Merci aux ministres d'avoir répondu à notre appel. Dans mon département, proche de la Mayenne, où l'élevage est important, l'affolement dans la profession a été immédiat. La suspicion s'est installée, accentuée par la crainte d'un risque sanitaire. L'enquête a démontré qu'il n'existait pas, mais les consommateurs restent dubitatifs et la filière bovine en ressent les effets.
Qui a le premier révélé le problème ? Pourquoi les services français n'ont pas été les premiers à réagir ?
Le Parisien a démontré, la semaine dernière, que les étiquettes ne correspondaient pas aux produits. Des vérifications sont-elles faites ?
Comment être sûrs que cette affaire n'est pas l'arbre qui cache la forêt. En avons-nous tiré toutes les leçons pour débusquer les autres tentatives de fraude ?
Enfin, le consommateur se laisse guider par les prix et se montre sensible aux promotions. S'il est soucieux de la qualité de son alimentation, l'étiquetage n'est pas toujours clair pour lui. Cette crise est l'occasion de montrer la qualité des produits des petits producteurs qui vendent directement. Accordons-leur une place plus importante dans le contrat de filière agroalimentaire.