Les pouvoirs publics ont sans conteste apporté les réponses appropriées au problème. Élargissons le champ de notre réflexion en replaçant l'industrie agroalimentaire au coeur de la stratégie de réindustrialisation de notre pays - industrie qui résume d'ailleurs ce qu'est ce pays : la culture gastronomique, l'agriculture de nos territoires, le savoir-faire de nos industries. Des réponses sont à apporter aux consommateurs d'abord, en matière de traçabilité et de transparence. Sans tomber dans le consumérisme : nous savons que chaque ministre de la consommation veut faire sa loi. Attention également aux class-actions. Des réponses doivent ensuite être apportées aux filières. Les industriels ont parfois des difficultés à utiliser les matières premières toutes proches : c'est la question des circuits courts. Quelle que soit leur taille, ils doivent permettre de produire pour la demande de nos industries. Enfin, des réponses sont attendues à l'échelle européenne. Nous appliquons avec angélisme des préceptes ultralibéraux venus des États-Unis, où les poulets brésiliens ne pénètrent pas...
Je profite de cette occasion pour demander l'organisation d'une table ronde en Pays-de-la-Loire, sur le modèle de celle qui s'est tenue en Bretagne, pour évoquer la situation de Doux et des restitutions aux exportations sur la filière frais.