Je veux féliciter les ministres pour la réactivité avec laquelle ils ont géré cette crise. J'ai moi-même été maire d'une commune pourvue d'un abattoir et d'une usine de viande au moment de la crise de la vache folle, et je sais les difficultés qu'il faut résoudre dans ces situations.
Les circuits commerciaux sont trop complexes. Ne pourrions-nous pas supprimer des intermédiaires ? Vous connaissez la chanson de la vache à 1 000 francs, dont le prix ne cesse d'augmenter à chaque étape...
La gouvernance des sociétés coopératives est un autre problème. Je suis frappée par la taille de certaines coopératives qui n'ont de coopératives que le nom. Les mêmes qui dirigent Spanghero ont déjà été épinglés dans des affaires concernant d'autres sociétés. Il serait regrettable que la justice ne soit pas allée au bout dans cette première affaire.
Je relaie une demande de ma collègue Maryvonne Blondin, sénatrice du Finistère : il y a eu des événements graves hier à Quimper. Nous devons réagir. Qu'en pensez-vous ?