J'ai également noté le décalage que vous constatez dans le discours britannique. A ce propos, notez qu'avant le crunch de samedi soir entre les équipes française et anglaise de rugby, les parlementaires de nos deux pays se rencontreront dans la périphérie de Londres samedi matin. Nous devrions, à cette occasion, tirer notre épingle du jeu.
Les compétences de l'AFSSAPS et de la DGCCRF se croisent en matière d'allégation nutritionnelles, ces vertus imaginaires que les stratégies marketing prêtent aux aliments. Par exemple, un yaourt ne peut porter de mention indiquant qu'il empêche la chute des cheveux. Des contrôles communs aux deux institutions permettent de vérifier le respect par les industriels des normes en vigueur.
J'ai bien conscience que le monde coopératif est ébranlé par ce qui se passe en ce moment. J'ai eu récemment au téléphone le président de COOP de France, Philippe Mangin. Dans le cas qui nous occupe, la coopérative Lur Berri n'est que marginalement citée. Un problème se pose lorsque ces coopératives se diversifient, et adoptent des règles de gouvernance et des pratiques qui laissent à désirer.
Dans le cadre du projet de loi relatif à l'économie sociale et solidaire qui sera présenté en juin, le toilettage de la loi de 1947 sera examiné. Je n'ai pas l'intention de libéraliser le secteur. Les discussions avec les professionnels permettront de tirer les leçons de l'affaire Spanghero, sans accuser le modèle coopératif, qui fait la solidité du secteur agroalimentaire.