Il n’y a pas de meilleure réponse à l’évolution très forte de la demande en énergie, à la raréfaction des ressources naturelles et à l’augmentation progressive des prix de l’énergie qui pèse sur la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.
Il n’y a pas de meilleure réponse à la facture énergétique de la France, qui dépasse 64 milliards d’euros, et à la précarité énergétique, qui frappe près de 4 millions de ménages.
Il n’y a pas de meilleure réponse, dans un environnement mondial complexe, tourmenté ; je pense notamment à l’accident de Fukushima, au naufrage de l’Erika, aux catastrophes climatiques…
Il n’y a pas de meilleure réponse, dans un monde plein d’incertitudes économiques, géopolitiques ; je pense au Moyen-Orient, à l’Iran…
Dans ce contexte, l’enjeu peut, me semble-t-il, se résumer à deux exigences : consommer moins, produire mieux.