Ma question s'adresse à Mme la ministre déléguée chargée de la francophonie.
Madame la ministre, vous vous êtes exprimée le 8 février dernier à l’Assemblée nationale devant le bureau international de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, réuni à Paris.
Nous nous sommes alors penchés sur les situations politiques difficiles que connaissent la Guinée, Madagascar, le Mali, la République arabe syrienne, la République démocratique du Congo et la Tunisie. Vous nous avez fait part de vos engagements dynamiques pour mettre la francophonie au cœur des préoccupations. À vos côtés, nous défendons, nombreux, les valeurs démocratiques et respectueuses des droits de l’homme qu’elle sous-tend. Nous partageons, outre la langue française avec nos homologues sur tous les continents, ces mêmes idéaux.
Le Président de la République a établi des priorités pour conduire la politique de la nation : l’économie, bien sûr, pour relancer l’emploi, le défi climatique, mais également la francophonie, une richesse qui contribue au rayonnement de notre pays. Il nous faut donc construire dans cet espace francophone les conditions d’une société plus juste et plus égalitaire.
Le Président de la République a d’ailleurs développé cette thématique devant les chefs d’État réunis à Kinshasa, après s’être émerveillé devant la composition de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui compte aujourd'hui autant de femmes que d’hommes élus. Cela fait rêver !