Je me réjouis de voir enfin les différents opérateurs du réseau éducatif et du réseau culturel réunis. L'enseignement du français et l'enseignement en français sont deux choses bien distinctes et néanmoins complémentaires.
D'une façon plus générale, la demande d'apprentissage du français à l'étranger est-elle toujours importante ? Observez-vous des évolutions, géographiques par exemple, dans ce domaine ?
La loi de finances pour 2013 a acté la diminution de la plupart des financements vous concernant. Ainsi, la dotation pour le financement de l'aide à la scolarité des élèves français du réseau de l'AEFE a-t-elle diminué de 12 %. L'Institut français, quant à lui, a enregistré une baisse de près de 8 millions d'euros de sa subvention. Le montant des subventions versées par le ministère des affaires étrangères et ses ambassades aux alliances en 2013 est également en baisse.
Quelles sont les conséquences de ces « coupes » budgétaires sur votre fonctionnement et vos investissements, notamment immobiliers ? Quelles mesures d'économie avez-vous prises pour vous conformer à ces exigences ? Vos budgets respectifs vous permettent-ils de mener à bien vos missions ? Vous permettent-ils de maintenir l'effort en faveur de la promotion de la langue française à l'étranger ? A titre d'exemple, quels sont les efforts que vous conduisez en faveur de la formation des professeurs de français, pour quels montants ?
Avez-vous développé d'autres sources de financement pour pallier le désengagement de l'État ?
Les structures que vous représentez proposent-elle de nouvelles méthodes d'apprentissage, notamment via Internet et les technologies numériques ? Tenez-vous compte des instruments mis en oeuvre par nos partenaires étrangers dans ce domaine, comme les instituts Cervantès, le British Council, les Goethe Instituts ? Comment comptez-vous vous appuyer sur l'audiovisuel extérieur en matière d'enseignement numérique du français (TV5 Monde et RFI) ?