Monsieur le président, madame la ministre, madame la rapporteur, mes chers collègues, je suis totalement opposé à ce texte par principe, et ce pour trois raisons.
D’abord, je suis contre toute loi d’amnistie quel que soit le sujet, sauf circonstances tout à fait exceptionnelles, car je considère que, quand le législateur prend la décision d’amnistier, il pose un acte d’une gravité particulière.
Ensuite, je suis contre le fait que l’on revienne sur des décisions de justice. Ce sont des tribunaux qui les ont prononcées. Il ne s’agit pas de décisions administratives.
Enfin, à mes yeux, cela s’apparente également à la tentation de réécrire l’histoire, et je considère, comme je l’ai dit lors de débats récents, que ce n’est pas le rôle du législateur de le faire.