La situation économique a évolué par rapport au moment où les RIP ont été créés. Je confirme que les collectivités doivent s'entendre avec les opérateurs pour éviter la « fibre noire », celle qui est installée mais pas utilisée. Une difficulté particulière est posée par la montée en débit. C'est un passage obligé dans certains départements avant de passer à la fibre ; or le principal problème n'est pas le manque d'argent, mais les règles posées par l'ARCEP ainsi que le manque de bonne volonté des opérateurs. En quoi votre fédération permet-elle de fluidifier les relations entre les acteurs afin d'aller plus vite ?
Par ailleurs, certains opérateurs ont répondu à des appels à manifestation d'intérêt d'investissement (AMII) dans certaines zones, mais ne mènent ensuite aucune action, ce qui bloque le déploiement. Que faites-vous à ce sujet ?