Où est la justice sociale quand vous vous obstinez à ne pas augmenter les prélèvements sociaux sur les bonus et les stock-options ? Dans un rapport publié en 2007, la Commission européenne a calculé que la part des salaires dans l’ensemble de l’économie française était passée de 66, 5 % en 1982 à 57, 2 % en 2006, soit une baisse équivalant à 9, 3 points de la richesse totale du pays. Quelle justice, dès lors, sous-tend l’absence de remise en cause de la défiscalisation des plus-values sur les cessions de filiales ?
Dans le même temps, plus de 300 000 personnes partent à la retraite en ayant cotisé une ou deux années en plus. Or vous exigez de ces concitoyens-là qu’ils cotisent 43 ans ou 44 ans !
Il n’y a donc aucune justice dans cette répartition de l’effort !