… puisque, pour bénéficier d’un départ anticipé, le salarié devra présenter, d’après vos propres termes, « des lésions identiques à celles indemnisées au titre d’une maladie professionnelle ». Autrement dit, il devra être en situation de handicap ! Votre politique n’est donc pas une réponse à la prise en compte de la pénibilité. Pour notre part, nous en défendons une vision collective et nous continuerons de le faire !
J’aurais aimé évoquer également la médecine du travail, mais, puisque le temps qui m’est imparti est bientôt terminé, je laisserai mon collègue Jean-Pierre Godefroy intervenir sur ce sujet.
Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collèges, de ce texte dépend notre avenir collectif, celui de millions de femmes et d’hommes. Ce projet de loi doit s’inscrire dans la recherche d’une plus grande justice sociale et d’une nécessaire efficacité. Surtout, il doit être porteur d’espoir pour tous, en particulier pour nos jeunes. Soyez certains que c’est en gardant à l’esprit cette exigence que les membres du groupe socialiste œuvreront tout au long de ce débat.