Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, comme vous, je lis ici ou là que les Français attendraient avec inquiétude – ou peut-être avec espérance ? – le vote du Sénat sur le projet de loi portant réforme des retraites.
Toutefois, plutôt que des Français, je devrais parler de la presse, car ces derniers, en réalité, sont 72 % à désapprouver ce texte, et ils ont malheureusement bien compris qu’il ne se passerait rien d’extraordinaire au Sénat !
Certes, nous allons améliorer à la marge certaines dispositions, notamment celles qui concernent les mères de famille, comme l’a souligné tout à l’heure Jacqueline Panis, mais c’est le moins que nous puissions faire ! Nous allons également améliorer la situation des travailleurs handicapés, en entretenant d’ailleurs, je le répète, une certaine confusion entre le travailleur handicapé et la pénibilité – deux notions pourtant bien distinctes.