Il y a pourtant une réalité qu’il faut prendre en compte : en trente ans, le nombre de retraités est progressivement passé de 7 millions à 15 millions, presque sans augmentation des cotisations sociales, singulièrement patronales, qui sont restées figées depuis la fin des années soixante-dix.
Plus encore, si notre protection sociale a pu assumer cette augmentation du nombre de retraités, c’est grâce aux deux millions d’emplois créés lors des dix dernières années. C’est donc bien de cela que nous avons aujourd’hui cruellement besoin : d’une véritable politique industrielle, salariale et de l’emploi, qui mette fin aux exonérations et cadeaux en tout genre !