Déception ? Là n'est pas la question. Comment faire pour que cette déception ne soit pas plus grande encore demain, pour ne pas rater le virage de 2016 ? D'énormes défis attendent le 101ème département, or Mayotte est un malade chronique. Nous comptons sur vous, monsieur le ministre, pour que l'État assure un accompagnement, notamment en matière d'ingénierie : il n'y en a jamais eu, depuis 2004 ! Les transferts de compétences n'ont été accompagnés d'aucuns moyens. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. La « rupéisation », la fiscalité et l'acte III de la décentralisation sont autant de rendez-vous capitaux. Si rien n'est fait pour préparer la collectivité, les 200 millions d'euros de crédits européens ne seront pas consommés... Or Mayotte rencontre des difficultés socio-économiques sans précédent. Il faut accompagner la collectivité.