Je trouve très encourageant d'entendre parler de développement à propos de la mer, de voir tous ces projets et ces perspectives se dessiner, car je suis convaincue et je milite depuis bien des années pour que le potentiel de développement de la mer et des océans soit reconnu et investi : les EMR apporte un souffle nouveau, je remercie les intervenants d'y contribuer ! Cela ne m'empêche pas d'entendre la préoccupation esthétique d'Hélène Masson-Maret, qui touche là un sujet propre à toute activité humaine.
Je crois, comme l'ont souligné les intervenants, que le temps est venu de desserrer les freins du développement des EMR, et d'abord les freins réglementaires : il ne faut pas tarder ! Il revient aussi à l'Etat de définir une feuille de route, de mettre en place un mécanisme d'aide au démarrage et à la constitution de la filière. Nous devons d'autant moins tarder que nos concurrents avancent vite, pas seulement nos voisins britanniques - et qu'ils ne prennent pas toujours toutes les précautions que nous prenons.