Je voterai cet amendement sans enthousiasme. Je regrette également que nous nous prononcions en dehors du texte plus large promis par le Gouvernement.
En tant que président d'un parc technologique étendu sur quatre communes, je suis au fait de ces questions, car celui-ci attire des acteurs économiques, mais aussi, malheureusement des prostituées. La proximité d'une université et d'une école de la deuxième chance en fait un problème bien réel. Les familles des jeunes que nous essayons de réinsérer m'interpellent fréquemment. Le délit de racolage n'est certes pas la panacée, mais il reste plus dissuasif qu'une contravention de 50 euros. La police municipale ou la gendarmerie sont dépourvues. En attendant le texte global sur la question, supprimer ce délit nous place devant un vide juridique dangereux.