Pour de nombreux pays, la croissance des risques est parallèle à la croissance des budgets militaires.
Renoncer à cette exigence reviendrait aussi à renoncer aux grands programmes de notre industrie de défense, ce qui nous condamnerait à détruire des emplois : notre pays n’en a nul besoin !
Monsieur le Premier ministre, où en est le processus d’arbitrage quant à l’avenir du budget de la défense ?
Pensez-vous convaincre nos partenaires européens pour que les pays qui, par leur défense, participent à la sécurité de l’Union européenne puissent sortir une part de leurs investissements militaires du calcul du déficit budgétaire, et ainsi aménager la règle des 3 % ?