… et de réelles capacités à inventer, à innover.
Notre recherche fondamentale est mondialement reconnue.
Cependant, si notre recherche publique a atteint un niveau d’excellence - les prix Nobel et les médailles Fields l’attestent - nos entreprises privées réalisent un effort de recherche notoirement insuffisant.
Comme l’a souligné le rapport Gallois, notre industrie souffre d’un manque d’innovation. Les PME innovantes issues notamment de la recherche publique ne sont pas efficacement soutenues. La recherche technologique et les transferts sont notre point faible.
Force est de constater aujourd’hui que la stratégie nationale de recherche et d’innovation, lancée en 2006-2007, a été un échec. Ses priorités n’ont pas été clairement définies. Sa mise en œuvre n'a pas bénéficié d'un réel suivi. Après avoir subi une rafale de réformes brouillonnes, le système français de recherche et d’innovation est devenu illisible, en termes d’organisation comme en termes de gouvernance.
Madame la ministre, comment le Gouvernement entend-il remettre de l’ordre dans la gouvernance de notre système de recherche et d’innovation, au niveau tant national que territorial ?
Comment entend-il favoriser les transferts de technologie vers l’industrie et vers la société pour créer de nouvelles activités, et donc des emplois, notamment dans les filières d’avenir ?
Comment entend-il organiser de réelles coopérations entre les universités, les grandes écoles et les organismes de recherche, renforcer le partenariat entre le monde économique et le monde académique, pour que la France soit, enfin, à la hauteur des grands défis technologiques et sociétaux auxquels elle doit aujourd’hui répondre ?