De ce point de vue, il y a des économies à faire. À ceux qui ne voudraient voir dans la décentralisation qu’une logique de l’impôt et de réduction des dépenses, je dis que ces économies peuvent être réalisées en éliminant les chevauchements, les doublons. Cela est d’autant plus facile à faire que les deux échelons sont très différenciés : l’un est de dimension européenne, pour la stratégie économique, l’autre est de dimension plus locale, mais néanmoins nationale, pour la cohésion sociale et territoriale.
L’État, quant à lui, l’autre échelon naturellement essentiel qui nous rassemble, n’a pas à avoir peur. Les décentralisateurs ne sont pas des fédéralistes ; ils souhaitent que, par la déconcentration et l’aménagement du territoire, l’État soit un partenaire quotidien des collectivités territoriales.
Nous aspirons à plus d’autonomie financière pour plus de responsabilités, à plus de liberté pour plus d’initiatives, à plus de simplification pour agir plus vite et mieux, mais aussi à plus de péréquation pour plus d’équité territoriale.