J'ai lu un article du Monde intitulé « le profil polémique de la future agence de la biodiversité », qui relève deux sources de polémique : les luttes de pouvoir avec les organismes existants et le risque d'ajout d'une couche supplémentaire au « mille-feuilles » en période de disette budgétaire. Le journal évoque un budget de 400 millions d'euros, sous la forme de dotations de l'État et d'apports privés. Or, ces apports manquent souvent...
Je voudrais, pour ma part, souligner l'importance de ce troisième élément polémique qui est celui de la superposition des normes. Nous avons déjà des agendas 21 sur lesquels tout le monde se mobilise. Lorsqu'on envisage de créer une zone d'aménagement, il suffit qu'il y ait une grenouille verte avec trois pois bleus pour geler tout un bassin.
Vous avez indiqué que vous ne souhaitiez pas gêner l'action des autres acteurs, mais qu'allez-vous faire ? La préservation de la biodiversité n'est remise en cause par personne. Mais dans une société fragilisée, où l'économie est un facteur important, je souhaiterais que vous nous expliquiez en quoi l'agence va être utile, en quoi elle ne sera pas nuisible aux autres instances.