Quand une économie prête plus facilement de l'argent à ceux qui ne créent rien, et qui préfèrent spéculer, qu'à ceux qui travaillent, il est urgent de corriger de tels dysfonctionnements.
Avant de franchir un pas de plus dans cette déréglementation de notre système financier, en transformant les services financiers de La Poste en banque postale, il nous paraîtrait pour le moins nécessaire d'effectuer un bilan de l'efficacité des mesures qui ont déjà été prises en termes de croissance et d'emploi. On en conclurait probablement qu'une telle réforme serait tout simplement funeste, et qu'il serait nécessaire, à l'inverse, de réorienter notre système financier vers le soutien à la croissance réelle et à l'emploi.