Pour une question de méthode, il me semble qu’il serait préférable que M. Collombat retire son amendement.
Nous en avons parlé, mon cher collègue. Je n’ai pu réfléchir au dispositif que cet amendement tend à insérer qu’après m’être prononcé en sa faveur, au moment de sa discussion, ce qui est toujours regrettable. Or je me suis souvenu que, depuis la réforme de 2003, désormais à peu près consensuelle, il n’existe plus de chiffre indiquant le nombre des conseillers régionaux affectés à chaque département.
Ce nombre résulte désormais de la répartition des voix à l’intérieur de chaque liste. Par conséquent, garantir aux départements un nombre de sièges requiert l’adoption d’une solution nettement plus complexe. Je crois que cette dernière trouvera plutôt sa place au sein de la proposition de loi déposée par le groupe RDSE. Cela dit, la tâche ne sera pas facile, parce que cela suppose de distordre la répartition des sièges entre les listes.
Dans cette perspective, il me semble qu’adopter cet amendement serait quelque peu prématuré.