Nous ne disposons pas d'un agenda parlementaire digne de ce nom. Nous avons siégé lundi après-midi mais pas mardi. L'ordre du jour est sans cesse modifié. Cela traduit une insuffisance du Secrétariat général du Gouvernement ou du ministre chargé des relations avec le Parlement. L'on ne peut continuer à donner du Parlement une image déplorable qui témoigne d'un mépris du Gouvernement envers lui. Sous le gouvernement de Lionel Jospin, nous disposions d'un calendrier établi pour six mois. Nous marchons aujourd'hui dans le brouillard ou, ainsi qu'on l'a lu dans la presse, comme un canard sans tête.