S'agissant de la filière hippique, il reste, à mes yeux, deux sujets cruciaux. D'abord, sortir du débat juridique avec la Commission européenne sur la taxe affectée. On ne sait pas quelle part de marché les jeux en ligne représenteront demain - ils ont pour l'instant un taux de croissance supérieur à celui des réseaux physiques. On ne peut non plus prédire la part des opérateurs alternatifs au PMU. Si cette question n'est pas réglée, le secteur risque de souffrir.
Second sujet : l'augmentation des mises pour les paris hippiques, plus forte sur Internet que dans le réseau physique, atteint 5 % au premier trimestre. Mais elle reste inférieure à l'augmentation de l'offre de courses, notamment à l'étranger, qui atteint 8 %. C'est aussi un sujet important pour la filière hippique.
Enfin, je veux appeler votre attention sur le problème des jeux prétendument gratuits, d'adresse et ceux fondés sur des monnaies virtuelles, qui profitent du développement des réseaux sociaux, et d'une période particulière qui voit fleurir des loteries de toute sorte. Il faut les faire rentrer dans la légalité, pour limiter la concurrence déloyale qu'ils exercent sur les opérateurs du secteur et pour mieux protéger les consommateurs.