Les services des urgences constituent effectivement une vitrine pour l’hôpital : c’est souvent eux qui assurent le premier accueil des patients.
On constate une augmentation régulière de la fréquentation de ces services. Toutefois, il faut souligner qu’une large majorité d’entre eux fonctionnent bien, grâce au travail très remarquable des urgentistes et des personnels hospitaliers en général.
Il est néanmoins exact que, dans certains cas, apparaissent des situations de tension, de désorganisation. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, il n’est pas acceptable de voir des patients attendre dans les couloirs sur des brancards : cela donne une image déplorable.
J’ai donc confié au professeur Carli une mission visant à établir un diagnostic précis sur la situation des différents services des urgences afin d’identifier les besoins éventuels en termes de renforcement d’effectifs.
Au-delà, nous devons travailler dans deux directions.
En amont, il faut faire en sorte d’améliorer l’organisation de notre système de soins, avec des maisons de garde et des pôles de soins de proximité, afin que nos concitoyens se rendent moins spontanément aux urgences.
En aval, une mobilisation de l’hôpital tout entier est nécessaire. Les difficultés ne concernent pas seulement, en effet, les services des urgences, qui s’épuisent souvent à trouver un lit pour leurs patients. C’est pourquoi j'ai préconisé la création d’une nouvelle fonction de gestionnaire de lits d’aval, afin de permettre une meilleure intégration des services des urgences dans l’ensemble hospitalier.
Vous avez raison, monsieur le sénateur, c’est tout un ensemble de mesures qu’il faut prendre ; le Gouvernement y est déterminé !