Je tiens à remercier les intervenants pour la qualité de leurs interventions respectives. La consultation des chiffres relatifs à la densité hospitalière en France nous amène nécessairement à nous poser la question du nombre d'établissements présents sur le territoire. Pour autant, je m'interroge sur la façon dont nous pourrions restructurer notre tissu hospitalier sans affaiblir les établissements ruraux ni leur faire perdre leur attractivité aux yeux des médecins et des patients. Je constate par exemple que la suppression de la permanence de soins associée jusqu'alors à des services d'orthopédie ou de traumatologie déséquilibre l'activité d'établissements de proximité ou situés en zone rurale et entraîne à court ou moyen terme leur fermeture définitive.