En tant qu'élu local, je peux mesurer les difficultés financières rencontrées par les établissements publics de proximité de mon département. A l'instar de mon collègue Jean-Pierre Godefroy, je regrette l'absence de pouvoirs attribués aux élus locaux au sein des conseils de surveillance des établissements hospitaliers. Il est d'ailleurs intéressant de constater que les personnels hospitaliers continuent de solliciter nos bons offices pour débloquer des situations conflictuelles, en dépit de la faiblesse des moyens qui nous sont accordés pour agir sur le fonctionnement des établissements.
Je suis également frappé de constater que les sous-préfets n'ont aucune autorité sur les directeurs d'ARS.
Je suis enfin préoccupé par le manque d'effectifs qui touche les établissements hospitaliers ruraux dont le bon fonctionnement passe parfois par la mobilisation des personnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Il y a donc un énorme travail de communication interne à fournir en direction des agents hospitaliers afin de prévenir une vague de découragement dont l'encadrement peine parfois à prendre la mesure. Ce découragement prend notamment sa source dans une forme de rengaine, frustrante, sur l'absence de moyens et de crédits budgétaires.
Pour affronter cette situation, les parlementaires se trouvent aujourd'hui sans voix et sans moyens !