A l'échelle nationale, on assiste à une diminution des déficits financiers des établissements hospitaliers depuis 2007 mais à une concentration de ceux-ci sur une cinquantaine d'établissements, en général des centres hospitaliers universitaires.
Les ARS ont souvent incité les établissements hospitaliers à se concentrer, dans le cadre des plans de retour à l'équilibre, sur l'augmentation du volume des actes réalisés pour résorber leurs déficits. Elles ont par conséquent laissé de côté l'approche globale visant à repositionner l'établissement sur son territoire, processus que l'inspection générale des affaires sociales appelle pourtant de ses voeux.
Des études montrent qu'il y a une hausse globale de la productivité des établissements de santé depuis la mise en oeuvre de la tarification à l'activité. Il convient par conséquent de ne pas avoir une vision trop homogène des difficultés financières auxquelles sont confrontés certains d'entre eux et garder à l'esprit que des marges de progression sont sans doute encore disponibles.