Nos concitoyens ont un comportement empreint de schizophrénie : ils souhaitent à la fois un réseau de qualité et sans risque. Il convient de déterminer le seuil d'acceptabilité.
Cela dit, les opérateurs agissent parfois à la hussarde. Les maires ne savent pas toujours où sont situées les antennes ; dans un rapport pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), j'ai préconisé la mise en place d'un plan d'occupation des toits.
Concernant le lieu d'implantation des antennes, le toit des écoles est le lieu le plus approprié car une antenne se comporte comme un phare et le rayonnement est minimal à son pied. Difficile néanmoins de l'expliquer à la population !