Je souhaite vous donner acte, monsieur le président, des précisions que vous avez bien voulu nous apporter, de la démarche engagée auprès de Bercy et de la volonté qui est la vôtre de communiquer à l'ensemble de la commission les éléments qui ont été obtenus, ou qui vont l'être dans de très brefs délais. Ceci permettra à chacun de se faire une opinion très précise sur la nature de ces informations et sur les démarches engagées par Bercy lorsqu'il s'est agit de mettre au clair cette affaire impliquant Jérôme Cahuzac.
Pour le reste, la question qui s'est posée à nous, et sur laquelle j'ai réagi, est simplement une question de méthode, liée à l'autonomie du travail parlementaire. Chaque chambre a ses prérogatives. Le fait que les deux présidents des commissions des finances se concertent pour aller conjointement à Bercy - dans le « bruit médiatique » du moment - révèle une démarche qui dépasse peut-être le champ de la fonction de contrôle exercée par chacune des chambres. Le fait qu'il s'agisse d'une démarche conjointe et que les médias aient été prévenus le matin de cette visite ont sans doute contribué à la « sur-médiatiser ». Même si j'ai bien compris, monsieur le président, que cette information donnée à la presse ne venait pas de la commission des finances du Sénat, mais de l'Assemblée nationale, c'est certainement cela qui a entraîné l'écho considérable autour de cette visite. Un certain nombre de collègues s'en était ému auprès de moi.
Je pense que les éléments apportés aujourd'hui clarifient la situation et je m'en tiens à cet engagement de communiquer à nos collègues les informations utiles dans les meilleurs délais.