Le programme de stabilité participe de la stratégie générale d'évitement de l'actuel Gouvernement s'agissant des choix que nous devrions faire. Personne ne croit qu'il y aura une augmentation d'un point du taux de croissance en 2014. La nécessité d'un dispositif en faveur de la compétitivité fait l'objet d'un consensus : la France est devenu un pays de consommateurs ; on ne produit presque plus, notre pays n'a plus d'usines, mais on y trouve en revanche beaucoup de centres commerciaux. Nos politiques doivent se tourner plus vers les producteurs et moins vers les consommateurs. Nous sommes dans l'urgence ! Certes, le CICE doit répondre en partie à cette exigence, mais son coût est sous-estimé. Le programme de stabilité anticipe une réduction des dépenses de l'Etat de 7,5 milliards d'euros ; cependant les besoins au titre du CICE devraient être bien plus importants dès 2014. Je remercie le rapporteur général de m'éclairer sur ce point.