Intervention de Aymeri de Montesquiou

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 23 avril 2013 : 1ère réunion
Modernisation de l'action publique et gestion de la fonction publique — Audition de Mme Marylise Lebranchu ministre de la réforme de l'etat de la décentralisation et de la fonction publique

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

Dans votre exposé clair et structuré, vous n'avez pas mentionné l'objectif final. S'agit-il de ramener la dépense publique au niveau moyen de celle des autres pays de l'Union européenne et dans combien d'années ? La diminution des dépenses publiques est la pierre angulaire du retour à l'équilibre budgétaire. Vous avez réalisé une évaluation des politiques publiques : par bon sens, j'imaginais qu'elle existait auparavant. La formation et l'aide au logement peuvent certainement être améliorés. Les organismes utiles doivent être définis. Mon voisin s'interrogeait facétieusement sur l'utilité du Haut Conseil des finances publiques si on ne tient pas compte de ses avis...

Vous comptez augmenter les effectifs des forces de sécurité de 2 300 fonctionnaires. Pendant que j'étais rapporteur spécial du budget de la sécurité, l'audit que j'avais confié à Accenture concluait à la possibilité de baisser le nombre de fonctionnaires. Cela paraissait difficile dans un contexte marqué par nombre élevé de délits, mais le rapport préconisait une amélioration de l'organisation, et constatait que les fonctionnaires français ne travaillaient pas toujours 35 heures. Peut-on imaginer de procéder en France comme en Grèce, en Italie ou en Espagne, qui ont augmenté la durée de travail de leur fonction publique, ou bien les 35 heures constituent-elles une barrière infranchissable ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion