Monsieur Lefèvre, vous devriez me citer complètement, car, vous le savez, j’ai dit à votre collègue de l’opposition à l’Assemblée nationale que je trouvais cet acte inadmissible. §, qu’il n’a donc pas besoin de risquer l’image de neutralité de la magistrature !
J’ai, comme vous, sans doute, le souci de distinguer le corps de la magistrature, ces magistrats qui exercent au quotidien la noble mission de juger avec dignité, de ceux qui se sont abaissés à se livrer à cet acte.
Cela dit, vous savez bien que, en tant que garde des sceaux, je ne saurais méconnaître la loi. Or celle-ci dispose que l’on ne peut considérer comme faute disciplinaire un acte commis dans un local syndical et révélé par des images volées.