Il est vrai que nous n’avons pas réussi à trouver ce repreneur. Nous nous sommes pourtant démenés, en liaison avec les partenaires fiables que sont les organisations syndicales, l’administrateur judiciaire, les magistrats du tribunal de commerce.
Les deux derniers repreneurs restés en lice ne disposant pas de l’argent que nous ne cessions de leur demander de mettre sur la table, ils n’étaient pas crédibles. Or il n’était pas question pour nous de les laisser reprendre une raffinerie obsolète, pour apprendre six mois plus tard que, après avoir englouti la trésorerie restante, ils étaient incapables de financer le plan social. Ce plan social, nous avons d’ailleurs su l’améliorer, en liaison et en négociation avec Shell.
Lorsque Shell, précisément, s’est débarrassé de cet outil industriel, en 2008, il eût été intéressant que vous posiez votre question, monsieur le sénateur. §Or, à l’époque, vous n’en avez eu l’idée !