Intervention de Robert del Picchia

Réunion du 25 avril 2013 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Situation au mali et en libye

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

À la suite de l’assassinat de l’ambassadeur américain Christopher Stevens et de trois autres ressortissants américains à Benghazi, en septembre dernier, le gouvernement libyen avait promis de mettre sur pied une force spéciale de protection des diplomates. Or, me dit-on, on ne voit que de rares voitures de police libyennes patrouiller de temps en temps…

Le pouvoir libyen éprouve toujours les plus grandes difficultés à imposer son autorité sur un pays où d’importantes quantités d’armes restent en circulation et où de nombreuses milices agissent à leur guise. Est-on intervenu auprès des autorités libyennes pour que la sécurité de nos compatriotes, dont on comprend qu’ils soient de plus en plus inquiets, soit mieux assurée à l’avenir ?

J’ajoute que, au-delà de ses implications politiques en Libye, et surtout dans la région, cet attentat est un signal très inquiétant pour les entreprises, qui vont être encore un peu plus dissuadées de travailler en Libye et dans les pays voisins.

Le vice-Premier ministre libyen, Awad al-Barasi, a déclaré : « Nous sommes dans une période cruciale et certains veulent déstabiliser la Libye. » Les auteurs de l’attentat de Tripoli ont touché deux cibles à la fois : la Libye et la France. Dans ce contexte de violence et de risque extrême, on voit mal comment les relations franco-libyennes pourraient se développer. Alors, comment peut-on envisager leur avenir ?

À Paris, mais aussi au sein de nos communautés à l’étranger, chacun s’accorde pour réaffirmer avec force qu’il ne faut jamais, absolument jamais, céder aux terroristes !

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