Les métropoles ne sont que le constat de ce qui se passe actuellement : le fait urbain. Cette dynamique ne pourra que s'accentuer, au niveau national mais également international. Le dynamisme des métropoles est un atout pour notre pays dans un contexte mondialisé.
La demande de certains de nos collègues de voir leur territoire devenir métropole s'accompagne d'inquiétudes quant au devenir des communes. La commission et le Parlement doivent trouver un équilibre. Si la métropole comporte des transformations substantielles, à travers les transferts de compétences notamment, il n'en demeure pas moins que les Français demeurent attachés aux communes et à leurs maires. Je défends la métropole, système le plus intégré qui soit, mais j'affirme l'intérêt de conserver des communes et des maires et qui ne soient pas des maires d'état civil ou d'arrondissement. Il est donc fondamental de promouvoir la coproduction et les échanges. Chez nous, les choses sont claires : personne ne confond le président de la métropole et le maire.