Intervention de Yannick Vaugrenard

Réunion du 21 mai 2013 à 9h30
Questions orales — Don d'organes

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard :

Madame la ministre, je vous remercie de votre réponse.

Comme vous l’avez à nouveau souligné, par rapport à certains de ses voisins, la France est en retard en matière de dons d’organes. Malheureusement, les conséquences de ce retard sont parfois dramatiques.

Si je me réjouis des perspectives de renforcement de la communication que vous avez tracées, j’insiste sur le fait qu’un problème législatif me semble se poser, auquel il faudra s’attaquer : aujourd'hui, le don d’organes fonctionne en quelque sorte selon le principe « qui ne dit mot consent », mais ce principe est contredit par le fait que les médecins ont l’obligation légale de demander l’avis de la famille, laquelle, dans des circonstances extrêmement douloureuses, est peu encline à accepter le don d’organes.

Dans ces conditions, la communication et l’information doivent être beaucoup plus importantes et il serait peut-être utile de mettre en place un groupe de travail qui réfléchirait moyens de convaincre les familles d’accepter le don d’organes, bien entendu sans sacrifier le souci d’humanité qui doit conduire à respecter leur douleur face à l’épreuve, mais en recherchant aussi l’efficacité.

Enfin, madame la ministre, il me semble qu’il ne serait pas inintéressant, au regard du retard qui caractérise la France en la matière, d’intégrer dans les programmes scolaires une information beaucoup plus large que celle qui existe aujourd'hui sur la nécessité du don d’organes.

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