L’article 2 du projet de loi a naturellement suscité un débat, qui a parfois pris une tournure assez outrancière, notamment lorsque certains ont affirmé que l’adoption du texte entraînerait l’abandon de notre langue.
Je rappelle que le principe suivant lequel le français est la langue de l’enseignement, des examens et des concours n’est nullement remis en cause. Le projet de loi vient prolonger et préciser des dispositions qui figurent déjà dans le droit positif, puisque la loi Toubon a prévu une exception à ce principe en faveur des établissements dispensant un enseignement à caractère international. L’article 2 est donc très loin d’introduire l’anglais comme langue de droit commun au sein du service public !